Né en 1989, Théo Munch est un jeune artiste-peintre surprenant, d’un naturel solitaire, affichant une solide timidité… il n’aime pas parler.
Ce qui compte pour lui c’est qu’on regarde ses œuvres. Il s’est construit un univers pictural unique, privilégiant les visages.
D’un naturel observateur, il va apprendre à regarder les gens, à comprendre leur caractère, à analyser leur personnalité.
Ce sont les sentiments que l’artiste va chercher à mettre en exergue.
Peu importe qu’ils soient colorés, déformés voire effrayants. Ils portent tous en eux leurs doutes, leurs espoirs et leurs désillusions.
Difficile de rester indifférent à la démarche de cet artiste. Il aime la couleur mais s’aventure de temps en temps dans des univers en noir et blanc.
« Théo Munch a le pinceau vissé au bout des doigts.
Depuis son enfance, il emplit les toiles blanches de ses couleurs.
C’est son exutoire.
Les visages sont ses plus grandes inspirations.
Ce qui me touche ce sont les regards des êtres qu’il peint : profonds, puissants
J’aime sa peinture brute, parfois déchirée et ultra vivante même si parfois elle est onirique
Ses visages sont remplis d’histoires fortes, certainement pas anodines… je pourrais presque m’amuser à inventer une vie pour chacun d’entre eux !
Théo peint avec les démons et les dieux qui l’habitent : mais il les maîtrise et les guide vers une peinture bien à lui.
Depuis peu , il explore les sous-bois, les arbres, les rivières… quelques chevaux : son coup de pinceau se laisse guider par le fouillis organisé de la nature : surprenant !
Le confinement de 2 mois au printemps 2020 a été très prolifique pour Théo : cette contrainte l’a poussé vers une évolution surprenante de sa peinture : plus affirmée, plus décisive .
…vers une peinture qui lui est propre. »
Texte de Danielle Le Pierrès, circassienne.